Le premier diagnostic      Retour Accueil

Le 28 août 2014, je me présente en HDJ (hôpital de jour) du secteur hématologie de l'hôpital René Huguenin à Saint-Cloud (92). Le début pour mes veines : une prise de sang pour mon groupe sanguin, une deuxième pour confirmer le groupe puis une transfusion de globules rouges pour remonter mon taux d'hémoglobine.

Quelques jours plus tard une tentative de prélèvement de moelle osseuse au niveau du plexus et de la hanche : une anesthésie locale et les seringues diverses passent en action pour percer l'os et prélever un peu de moelle osseuse.
Pas facile pour une première rencontre avec ma maladie. Un grand merci au Docteur Drupt... que je ne suis pas prêt de quitter sur les 18 mois qui m'enmeneront en sortie d'hôpital après ma greffe de moelle osseuse. Mais pour moi, qui n'avait pas encore ouvert les yeux, je ne savais pas que l'on se reverrait au moins 5 fois. Ce qui est dur c'est qu'il faut attendre 3 semaines pour les résultats qui doivent être vus par plusieurs médecins afin d'analyser les prélèvements.

En attendant : deux prises de sang par semaine dans un laboratoire d'analyses médicales situé à 50 mètres de chez moi. A chaque prise de sang, les résultats sont faxés à l'hôpital René Huguenin et coup de téléphone de l'hôpital vers 16 h pour 2 culots de sang à transfuser le lendemain. Un indicatif 01 47 .. .. qui va vite m'angoisser et surtout me saper le moral petit à petit.

En consultation hospitalière avec le Docteur Glaisner le premier diagnostic tombe : j'ai un syndrome myéloprolifératif non classable avec une moelle osseuse fibreuse et non ponctionnable, des cellules bizarres en petit nombre.
Comme le prélèvement avec anesthésie locale n'a rien donné, je fais la connaissance avec mon premier bloc opératoire avec juste avant une transfusion de plaquettes pour éviter tout problème de coagulation car le niveau des plaquettes était bas.

Je fais la connaissance avec mon premier arrêt de maladie pour 3 mois et je préviens mon lycée dès le 20 août 2014 pour dire que je ne pourrai pas assurer mes cours à la rentrée. Une galère pour le chef d'établissement car le poste de remplacant à l'Education Nationale n'existe pas. Deux mois difficiles pour le Proviseur avec des collègues qui me remplacent, pas avec tous les cours et à plusieurs sur une classe (cours et ou exercices) jusqu'à ce que l'Education Nationale réagisse. C'est trop long car il y a trop de paperasses ou de hiérarchie diverses ou de fausses priorités de remplacement non tenues (sur les départements prioritaires...).

Il s'ensuivra des complications car l'arrêt de travail simple peut durer 3 mois et après demi-traitement presque anticipé...
L'arrêt de maladie simple doit être, évidemment demandé par votre médecin traitant ou être fait par le médecin hospitalier.

L'arrêt de travail simple, s'il n'est pas renouvellé à temps peut provoquer un 1/2 salaire très rapidement puisque les feuilles sont automatisées et anticipées vers le 12 du mois en cours. Le CLM (Congé de Longue Maladie) accordé souvent pour 6 mois par la comission médicale et pouvant être renouvellé et le CLM (Congé de Longue Maladie) accordé par la commssion médicale avec un dossier médical supervisé par le Proviseur du lycée et enfin le CML (Congé de Longue Maladie) accordé pour 5 ans avec 3 années en plein tratement et deux années en 1/2 traitement. Plus la maladie avance, plus tout cela prend de l'importance. Vous essayez et c'est normal : arrêt simple, croyant que ce n'est pas trop grave et vous terminez en CLD au vue de l'importance de cette maladie. Tout est régi par une commision médicale qui ne statue que 3 fois par an et qui ne donne sa réponse que 2 mois après...

Il y a aussi les dossiers des différents crédits : vous payez tous les mois une assurance invalidité/décès. Il y a évidemment un délai de carence et avant un énorme dossier médical à remplir, donc autant anticiper et déjà les prévenir. Tous les crédits contractés où vous apparaissez doivent être contactés pour demander un dossier. Après la maladie, les crédits deviennent plus difficies à contracter donc autant en profiter car c'est le but des assurances décès/invalidité contractées.