La rechute, deuxième GVH et troisième GVH... Retour Accueil
La rechute
Le mardi 28 juin, je viens en HDJ comme toutes les semaines. Aucun problème.
Le mercredi 29 juin, des tâches brunes apparaissent sur mon corps !!
Le jeudi 30 juin, beaucoup plus de tâches brunes, de la fièvre, des lèvres gonflées et les yeux fermés.
C"est l'hospitalisation obligatoire. Une valise et c'est parti direction la HDJ.
La deuxième GVH
Je rentre dans un sale état, les yeux fermés avec presque aucune vision donc la finale de foot en radio...
Des douleurs difficiles à supporter car ma peau se décolle comme pour les grands brûlés.
Comme traitement, cinq petits "Lapinou", de drôles de réaction dont deux incontrôlables...les couches c'est pratique.
Une belle dose de cortisone : 2 mg par kilo.
Branchement d'une perfusion et c'est parti...
Pour tout ce qui est toilette et besoins naturels...on oublie.
Les repas sont donnés à la petite cuillère et uniquement des fromages blancs.
Le virus EVB
Après quelques analyses de sang, le virus EVB est apparu dans les anlyses sanguines (Le virus en cause dans la mononucléose infectieuse est le virus d'Epstein-Barr).
Les soins
C'est là que les problèmes surviennent : morphine à haute dose, petit bonus au moment des soins et masque à oxygène.
Des douleurs insuportables avec automatiquement des pleurs et des hurlements de douleur. Mes plus fortes douleurs.
On vous met de la vaseline sur le dos et le torse et des plaques par dessus.
Je passe une semaine complétement nu et je perds toute notion d'intimité.
Il va y avoir 1 semaine très difficile avec 2 heures de soin le matin et au lit toute la journée.
Je ne vois pas les touches du téléphone, les visites...à éviter. Les sms arrivent, les gens essayent de m'appeler.
Le lendemain, ma femme fait le ménage pour la téléphonie diverse et les visites.
Au bout de pas mal de soins, 1 dermatologue que je ne voyais pas et des infirmières essayent de me soigner sans que je souffre d'où quelques
innovations, en particulier avec une grosse seringue avec du sérum phy et 1 produit de traitement : la chloréxidine avec des plaques de mépilex.
Après 1 bonne semaine, les soins deviennent moins douloureux, on me baisse la dose de morphine et le masque devient inutile.
Une infirmière un matin me propose un lavage intégral et j'accepte.
Encore 1 bonne semaine et j'essaye de me laver tout seul : chaise percée obligatoire pour rester assis et 1 h 1/2 pour la toilette car je n'ai aucune force.
Une semaine de plus et on me supprime la dose de morphine.
Après tout redevient à peu près normal avec un gros rendez-vous chez l'ophtamoloque pour constater que j'ai perdu 50 % de ma vue. Le traitement à base de 2 collyres différents dont l'un doit se mettre 8 fois par jour.
Me voici en train de me mettre des gouttes dans les yeux.
Enfin une première sortie, en fautueil, un kiné se déplace pour me montrer quelques exercices.
Et puis le summum : les balades emmitouflées car je n'ai pas le droit au soleil, il fait 35 degrés à l'ombre !!.
Et enfin, tout repasse à la normale, sauf les yeux. Maîtrise du téléphone, sortie de la tablette et sortie de l'ordinateur.
Après un deuxième traitement pour éradiguer le virus, me voici maintenant beaucoup mieux. Ma vue est pratiquement revenue et j'arrive à lire des livres.
Sortie de l'hôpital prévue en fin de semaine. 40 jours d'hospitalisation de plus...
La troisième GVH
La rechute : grosses fatigues, plus d'apétit, mal au ventre avec des diarrhées.
Nous voici dans la GVH intestinale. Départ en urgence dans une ambulance et je retrouve la
même chambre où j'ai eu la greffe. Des diarrhées difficiles à maîtriser (couche obligatoire).
Douze jours sans manger en étant nourri par les veines.
Pas facile à gérer. Au bout de 12 jours, je retrouve des intestins normaux et recommence à manger.
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